Sandra Ganneval, l'autoédition, le choix de la liberté

Posez des questions mais n'y répondez pas

Voici une tentative de traduction d’un article de Joe KONRATH, à retrouver en version originale dans The Newbie's Guide to Publishing (Everything a Writer Needs to Know), pavé génial et lecture inspirante pour les indépendants de tous pays ou, sur son blog. Une traduction en français par quelqu’un dont c’est le métier serait la bienvenue ! Avis aux amateurs !

 

  

Mais, me direz-vous, qui est Joe KONRATH ? Et là, hop, hop, sans complexes, je fais un copié collé wikipédien : « J. A. Konrath, né en 1970 à Skokie, Illinois, est un auteur américain de romans policiers et, sous le pseudonyme de Jack Kilborn, de quelques romans fantastiques d’horreur. Il a également signé quelques textes de science-fiction sous le pseudonyme de Joe Kimball. » Mais, ce n’est pas le plus intéressant, quand je vous aurai dit que ce Monsieur est un grand défenseur de l’autoédition et de l’autopromotion, qu’il est persuadé que les auteurs ont un rôle capital à jouer dans le marketing de leurs livres, que lui-même a atteint, voire dépassé le million de ventes et qu’il tient un blog passionnant comportant un nombre impressionnant d’articles consacrés à l’édition indépendante, vous comprendrez pourquoi je me mords les doigts d’avoir un niveau en anglais aussi désastreux.

 

Mais bon, il y a un proverbe qui dit « Ne laissez pas ce que vous n’avez pas vous empêcher d’utiliser ce que vous avez. » Donc, j’ai envie de partager ce que j’ai compris avec vous et je le fais !

 

 

"Posez des questions mais n’y répondez pas

 

Ecrire, c’est comme refuser de dévoiler un secret à votre jeune frère.

 

Plus longtemps vous le faites mariner, mieux c’est.

 

Toutes les histoires, quel que soit leur genre, peuvent bénéficier du suspense. Il n’y a pas une seule façon de mettre de la tension dans un récit, il n’y a pas forcément un méchant harcelant un gentil héros. Cela peut être beaucoup plus simple, beaucoup moins dramatique, pourtant, le lecteur continuera à lire. Par exemple :

 

« Tu paraît contrarié, » dit Jack. « Qu’est ce qui se passe ? »

« Je te le dirai plus tard. » dit Herb. « En privé. »

 

Et nous avons du suspense.

 

Poser des questions, inciter le lecteur à continuer à lire pour avoir les réponses, est l’essence du terme « turn pager».

 

C’est pourquoi les soap operas sont si populaires – rien n’est jamais résolu. C’est pourquoi le journal de 20h vous donne un rapide et alléchant aperçu du fait du jour le plus intéressant et ne vous le dévoile pas avant 20h29.

 

Posez une question mais ne donnez pas la réponse tout de suite.

 

Je suis actuellement en train d’écrire mon quatrième livre de la série Jack Daniels, « Dirty Martini », et dès que j’ai terminé un chapitre, ma femme exige de le lire. Elle me disputait hier parce qu’il y avait cette scène où le méchant est entouré d’un mystérieux matériel, et bien sûr, je n’expliquais pas ce qu’était ce matériel.

 

Ma femme : A quoi sert tout ça ?

Moi : Tu le découvriras plus tard.

Ma femme : Ecris plus vite.

 

Ne donnez pas tout au lecteur en une seule fois. Restreignez-le. Alimentez-le lentement. Même une exposition ennuyeuse peut devenir incroyablement dramatique si vous distillez l’information plutôt que de la déverser en une seule fois :

 

« Qu’est ce qui ne va pas avec Donna ? »

« Oh. Elle a eu des… soucis, il y a quelques années. »

 

En utilisant cette méthode, quand vous partagez votre secret avec les lecteurs, ils ont l’impression d’en faire partie. Ils se souviennent de la référence précédente et sont heureux d'être entrés dans le jeu.

 

Cela marche non seulement avec des informations omises, mais avec des détails apparemment inutiles. À la page 17 : «  Il sortit de la voiture et tira la toile goudronnée au dessus de la boîte contenant des produits chimiques »

 

Ensuite, à la page 178, vous révélez à quoi servent les produits chimiques. Et le lecteur de s’exclamer : « Aha ! Je me demandais à quoi cela servait »

 

Plus vous plantez de graines, plus la lecture est amusante. Rappelez-vous simplement que distiller l’information goutte à goutte est la clef."

 

 

 

Si cet article vous a plu, ne soyez pas égoïste, partagez-le !

 

 

 

 

Sandra Ganneval, écrivaine indépendante

 Abonnez-vous à mon blog pour suivre mon actualité

 Abonnez-vous à

 ma chaîne YouTube

 Abonnez-vous à

 ma page Facebook

 Suivez-moi sur

 Twitter

 

 

 

 

 

 

 

 



27/04/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 54 autres membres